Mme O., 53 ans, est explorée pour bilan d'extension d'une néoplasie du sein de découverte récente. La patiente se plaint par ailleurs de lombalgies relativement anciennes. La scintigraphie osseuse corps entier a montré une hyperfixation de faible intensité qui se projette sur le rachis lombaire moyen. Les clichés corps entier ne montrent pas d'autre anomalie d'allure évolutive.

L'étude TEMP-TDM centrée sur le rachis thoracique et le rachis lombaire a montré :
- Une lésion peu à non évolutive du corps vertébral de L3, d'aspect non suspect.

Deux ans plus tard, la patiente est à nouveau explorée dans le service, en raison d'une majoration des lombalgies après une chute.
Elle a été opérée d'une fracture du radius droit, avec mise en place d'une prothèse en porcelaine de la tête radiale suite à la chute.
Elle se plaint de plus de douleurs du sternum lors des mouvements depuis la chute.

La scintigraphie corps entier a montré une hyperfixation horizontale du sternum et un foyer punctiforme sur le gril costal antérieur gauche, en rapport avec des fractures.
On observe une hyperfixation du coude et du tiers proximal du radius droit en rapport avec la chirurgie réalisée.
Par contre, il n'existe pas d'hyperfixation pathologique au niveau du rachis lombaire ou du bassin.

L'étude TEMP-TDM centrée sur le rachis thoracique et le rachis lombaire a montré :
- Une lésion non évolutive du corps vertébral de L3, correspondant à un angiome vertébral.
- Une réaction ostéoblastique normale au contact de la prothèse radiale droite.

Les angiomes vertébraux se présentent en TDM comme des formations bien limitées, localisées au corps vertébral, d'aspect grillagé, sans rupture de la corticale.
Sur le plan tomoscintigraphique, on peut observer une hyperfixation modérée, une hypofixation ou une absence d'anomalie de fixation en regard de la lésion osseuse.