M L., 78 ans, est exploré pour des douleurs de la hanche gauche. Ces douleurs sont survenues de façon progressive depuis quelques mois. Elles sont essentiellement mécaniques, à la station debout et surtout à la marche. Elles prédominent dans la région du pli de l'aine gauche, avec parfois une irradiation à la face antérieure de la cuisse gauche ou même au genou gauche. Elles entraînent une véritable impotence fonctionnelle douloureuse. Les radiographies réalisées sont peu démonstratives. La scintigraphie osseuse dynamique a montré : - au temps tissulaire, une discrète hyperfixation en regard de la hanche gauche; - au temps osseux, une hyperfixation qui se projette en regard de la hanche gauche. Il existe par ailleurs une hyperfixation modérée des articulations périphériques et de l'axe rachidien d'allure arthrosique. On ne visualise pas d'autre lésion pathologique.

L'étude TEMP/TDM centrée sur le rachis lombaire, le bassin et l'extrémité supérieure des fémurs a montré :
- Une coxarthrose gauche évoluée.

L'imagerie hybride a permis :
- d'éliminer une lésion évolutive lombaire ou du bassin;
- d'éliminer une ostéonécrose avasculaire de la tête fémorale gauche qui était le diagnostic évoqué.
- de fournir des arguments en faveur d'une coxarthrose gauche, ce qui a été confirmé par ailleurs.
Une ostéonécrose mécanique aurait pu être évoquée devant le petit foyer d'hyperfixation de la tête fémorale gauche.
Toutefois, l'intensité de l'hyperfixation paraît un peu trop faible et l'hyperfixation paraît un peu trop limitée en étendue.
L'hyperfixation ne se localise pas dans la région la plus portante de la tête fémorale.
Il n'existe pas d'anomalie TDM associée.
Tous ces arguments ne permettent pas d'éliminer formellement ce diagnostic.