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Mme R., 71 ans, est adressée pour bilan de douleurs polyarticulaires prédominant sur les genoux.
Le bilan biologique a montré un syndrome inflammatoire franc.
Un rhumatisme inflammatoire est évoqué.
La scintigraphie osseuse dynamique a montré :
- au temps tissulaire (non représenté ici), une hyperfixation diffuse d'intensité modérée en regard du genoux gauche;
- au temps osseux (images de gauche), une hyperfixation modérée et diffuse des deux genoux plus marquée du côté gauche.
On objective par ailleurs une hyperfixation d'intensité modérée polyarticulaire qui touche les épaules, les poignets et peut-être les sacro-iliaques.
On observe une stase pyélocalicielle droite modérée.
Le diagnostic de pseudo-polyarthrite rhizomélique a été retenu et la patiente a été mise sous corticothérapie.
La symptomatologie articulaire a complétement disparu en quelques semaines.
Deux ans plus tard, sont apparues de façon brutale des douleurs de la fesse gauche sans irradiation, essentiellement de type mécanique.
Il n'y a pas de notion de chute à l'interrogatoire.
La patiente est toujours sous corticothérapie à petites doses.
La scintigraphie osseuse corps entier (images de droite) a montré une hyperfixation intense en H du sacrum évoquant des fractures par insuffisance osseuse.
L'étude de la partie antérieure du bassin est peu fiable du fait de la superposition de l'activité vésicale.
Il existe deux foyers d'hyperfixation bien alignés dans la région thoracique axillaire gauche évoquant des fractures de côtes.
On retrouve une fixation hétérogène du rachis d'allure arthrosique et peut-être liée à des tassements vertébraux anciens actuellent non évolutifs.
La fixation reste modérée sur les articulations des deux membres supérieurs.
Elle est moins marquée sur les genoux que précédemment.
La stase pyélocalicielle droite n'est pas aussi nette que sur l'examen précédent (stase fonctionnelle?).
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L'étude TEMP-TDM centrée sur le rachis lombaire, le bassin et l'extrémité supérieure des fémurs a montré :
- Une fracture par insuffisance osseuse en H du sacrum.
- Une fracture par insuffisance osseuse de la région pubienne gauche.
Les fractures du bassin, comme les fractures costales gauches, sont survenues spontanément, sans chute ou traumatisme, probablement du fait d'une fragilité osseuse favorisée par la corticothérapie prolongée.
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Copyright & copy; 1998, Dr Ph Granier
Date de création : 02/04/10
Date de mise à jour :
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