| Syndrome de la jonction pyélo-uretéraleMme R., 72 ans, présente des douleurs lombaires droites depuis plusieurs mois.Ces douleurs sont à type de pesanteur. Elles sont majorées par la position debout, mais surviennent également en position couchée. La radiographie du rachis a mis en évidence une arthrose lombaire marquée. L'échographie abdominale a montré une dilatation importante des cavités pyélo-calicielles droites. La scintigraphie rénale a été réalisée au DTPA marqué au Technétium 99m (néphrogramme isotopique). La captation rénale est un peu asymétrique à la première minute. Le rein gauche a une fixation homogène. Le rein droit présente une hypofixation qui se projette en regard des cavités pyélo-calicielles (stase). Les cavités pyélo-calicielles sont visualisées dès la 2ème mn à gauche et vers la 8ème mn à droite. La vidange rénale est rapide à gauche. A droite, il existe une stase pyélo-calicielle qui perdure jusqu'à la fin de l'examen. Elle ne disparaît pas sur le cliché tardif réalisé après miction et marche (non représenté ici). Les courbes néphrographiques sont franchement asymétriques. En effet, à gauche la dynamique rénale est normale avec un maximum d'activité atteint à la 3ème mn, et une activité résiduelle à la 20ème mn à 57 %. A droite, on observe une majoration de l'activité jusque vers la 3-4ème mn, puis un plateau ascendant d'activité jusqu'à la fin de l'examen. La courbe n'est pas influencée par l'injection du Lasilix® à la 20ème mn. La fonction relative est calculée à 51 % à gauche et à 49 % à droite.   
La scintigraphie rénale au DTPA sensibilisée par le Lasilix® montre : 
  
 
 
 
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